Base de la Guilde 1: Les chambres des voleuses

Voilà. Ce soir encore je pénétrais dans la guilde par la petite porte dérobée jetant un coup d'oeil furtif pour vérifier que personne ne me suivait. De toute façon je l'aurais déjà senti. Cette journée n'avait pas étée très fructueuse, en fait je n'avais absoluement rien découvert. Ni sur le meurtrier de ma mère, car même indirectement il était responsable de sa mort, ni sur la trace de mon père.
J'aperçu Tailin qui gardait le couloir dérrière la porte. En effet les voleuses sont prudentes pour rester en vie. C'est d'ailleurs le role des hommes de nous protéger, pas parce que nous ne pourrions pas le faire nous, mais parce que cela leur donne une place dans notre société. Je remarquais aussitôt qu'il me dévisagait pour lire sur mes traits le résultat de mes recherches du jour et à son expression je vis qu'il avait compris que je rentrais encore bredouille, mais avant qu'il ne dise quoi que ce soit je l'arrétais.
-non pas maintenant, tu connais le réglement. Tu ne dois adresser la parole à personne pendant ton tour de veille.
Et je pris le couloir vers la gauche pour rejoindre ma chambre. Il était mal éclairé car les voleuses aiment les ombres propices pour ce cacher, je passais mes doigts sur ce mur de pierre qu'ils connaisaient par coeur.
Ouvrant la porte de ma chambre je me résolut à faire quelque chose qui m'avais été impossible jusque là : retourner voir la vielle dame qui vivait à coté de chez nous lorsque ma mère était encore de ce monde. Je ne savais si c'était la honte ou la peur qui m'en avait empéchée mais à présent que j'avais exploré toutes les autres pistes je ne pouvais plus y échapper. J'allais devoir me rallier à l'avis de Tailin et retourner voir cette femme pour essayer d'en apprendre le plus possible sur l'identité de ces deux hommes que mon coeur désirait absoluement retrouver. L'un pour le serrer dans mes bras... l'autre entre mes lames.
Entrée dans la pièce je me mis à inspecter ma dague et mon épée à la recherche d'imperfections. En effet ce soir un homme hivre avait jeté son dévolu sur moi à la sortie d'une auberge et était devenu violent après mon refus devant ses avances. Ma dague avait percuté le bord de son casque. Quand il a vu ma façon de manier cet instrument, il a préféré s'en aller sans demader son reste. Et j'avais eu peur qu'elle ne se soit abimée. Heureusement il n'en fût rien. Je me dévétit et déposais mes vêtement souples sur la chaise à coté de mon lit. Je me glissais dans les draps en attendant que Tailin rentre mais ne pu m'empécher de mendormir sur la décision que je venais de prendre...

Elle fut réveiller par le bruit de sa porte qui s'ouvrait, elle leva la tête et vit Tailin entrer. Il s'aprocha d'elle et se glissa à ses côtés.
Tailin: Que s'est-il passé aujourd'hui??

Mon visage reflaitait probablement la tristesse
-Il ne s'est rien passé, je n'ai rien trouvé sur mon père, où sur l'homme qui faisait du mal à ma mère. Et pour ajouter au tableau, je me suis fait agresser...
Je me redressais sur mes coudes pour regarder Tailin dans les yeux.

Tailin:
Ne soit pas triste!!!
Il lui essuie une larme... Quoi!!!!!! Un homme t'as agressé!!!!!Je vais le tuer!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Aèlis:
-non ce ne sera pas necessaire! il était ivre et ne savait pas ce qu'il faisait, il doit être père de famille. je soupirais
-Et si lui mérite peut-être une bonne correction, sa femme et ses enfants ne méritent sûrement pas l'horreur de la mort d'un proche...Ma propre vie détaignait souvent sur mes affects.
-mais tu es mignon.je lui souriais.Serre moi dans tes bras mon amour. J'ai pris la décision de suivre ton premier conseil. Je vais retourner voir cette vielle voisine.
Je sentais qu'il était content que je me soit enfin ralliée à son avis. Je le serrais dans mes bras. La nuit serait trop courte...

Assez tôt, on toqua à la porte mettant les deux amoureux dans la gêne. Ils furent vraiment gênés quand la porte s'ouvrit...laissant entrer un adolescent d'une douzaine d'années qui s'appretait à parler quand il vit que la voleuse était encore dans son lit, Tailin s'était caché sous le lit car la relation était secrète. Le petit referma vivement la porte et dit: Heuu, madame...Tanya veut vous voir!!

-bien, dite lui que j'arrive.pourquoi voulait-on me voir si tôt? je m'habillais après avoir déposé un baiser sur la joue de tailin, qui sortait précautionneusement de la chambre. Je n'était pas habituée à être convoquée, cela ne se pratiquai pas souvent car nous n'avions pas spécialements de comptes à rendre, sauf en cas de problèmes.
Si j'étais convoquée ce devait donc être pour une raison conséquente j'avais hâte d'apprendre ce qu'il pouvait bien se passer...
Je me déplaçais dans les couloirs sinueux où l'on se croisait peu. Les voleuses ne doivent pas trainer en groupes mais agir seules. Les murs de pierre transpirant d'humidité de la pluie des dernières semaines me faisaient me sentir chez moi. Vu que je n'avais plus aucune famille auprès de moi, cette société très spéciale m'avait apportée l'affection qui m'avait manquée pour évoluer. Je savais que je leur devais beaucoup, je les aimais tous et je souhaitais de tout mon coeur d'arriver à leur rendre. C'est pour cela que j'arrivais devant la porte de tanya le coeur léger et prête à entendre ce quelle voulait me dire.

Base de la guilde 2: le bâtiment des chefs

Après s'être reposée le matin et avoir mangé, Aelis rentra dans sa chambre et attendit.
Plus tard, on frappa à sa porte.
Aelis: Entrez!!!!
Une femme toute habillée de noir: Voici le plan de la maison, elle lui tend un plan, le gros des richesses est la, elle montre un endroit entouré à la plume, si vous voyez d'autres trucs de valeurs, prenez-les dans la limite de vos moyens: ce sac, lui tend un sac qu'on peut accrocher sur le dos, maintenant débrouillez-vous et ce soir l'argent doit être à l'entrepot...c'est dans le quartier des commerçants, vous trouverez vite.